Sunday, September 03, 2006

Le mythe des proteines

Les protéines

Je sais que le sujet des protéines est très controversé. Tout le monde semble avoir sa propre opinion quant a la quantité de protéines qu’il faut manger ou ne pas manger. Les spécialistes discutent sans cesse, nous ensevelissent sous des avalanches de données scientifiques, des chiffres des statistiques. Un fait cependant est établi par de nombreuses recherches scientifiques ; le lien étroit qui existe entre la consommation de protéines concentrées et par les maladies cardiaques, la tension artérielle, le cancer, l’arthrite, la goutte, les ulcères, et un certain nombre d’autres maladies. Mais nous nous limiterons ici aux effets des protéines sur le poids et le niveau d’énergie.

Les protéines sont les plus complexe des éléments constitutifs des aliments, et ceux dont l’assimilation et l’utilisation par l’organisme sont les plus compliquées. La digestion des protéines fait appel a une dépense d’énergie plus importante que celle de tous les autres aliments. Le temps moyen de passage des aliments (autres que les fruits ) dans l’ensemble du conduit gastro-intestinal se situe entre vingt-cinq et trente heures. Lorsqu’on mange de la viande cette durée se trouve que doublée. Par conséquent, il semble logique d’en déduire que plus ont mange des protéines, moins on dispose d’énergie pour les autres fonctions corporelles, comme l’élimination des déchets toxiques.

Tant de choses ont été dites au sujet des protéines qu’on peut douter que ce sujet redevienne clair un jour. Ce qu’il faut savoir, c’est que nous n’en avons pas autant besoin qu’ont avait pu nous le faire croire. Tout d’abord, le corps humain recycle 70 pour 100 de ses déchets protéiniques.

70 pour 100! De plus, l’organisme ne perd qu’environs vingt-trois grammes de protéines par jour, dans les selles, l’urine, la transpiration. Pour remplacer vingt-trois grammes de protéines, il suffit de consommer environs 700 grammes de protéines par MOIS.

La plupart des gens en mangent d’avantage, et certains consomment des protéines a chaque repas. Le besoin quotidien en protéines est évalué à cinquante-six grammes et ce chiffre laisse une marge de sécurité confortable. Une consommation excessive de protéines impose une fatigue considérable a l’organisme, qui tente alors de se débarrasser de ces excédents. C’est un terrible gaspillage de cette énergie si précieuse et si nécessaire pour perdre du poids. Lorsque les besoins quotidiens sont satisfaits, vingt-trois grammes, le reste se transforme en déchets qui s’accumulent dans votre organisme, et constituent des kilos superflus.

En fait, les protéines ne sont ni plus ni moins importantes que tous les autres éléments constitutifs des aliments.on nous ait fait à croire qu’elles étaient essentielles, mais c’est faux. Les éléments constitutifs des aliments qui composent un repas typique sont toujours les mêmes; vitamines, minéraux, hydrates de carbone, acides gras, amino-acides etc. Ils sont tous importants! Ils sont utilisés ensemble. En isoler un comme plus important que les autres, c’est mal comprendre les besoins physiologiques et biologiques de l’organisme


Le débat sur les protéines ne serait pas complet si nous n’abordions pas le problème de la consommation de la viande, car dans les pays occidentaux, la viande est généralement considérée comme la meilleure source de protéines.

Les protéines sont constituées à partie des amino-acides contenues dans les aliments. La seul influence des protéines que vous consommez sur celles que vous fabriquez concerne l’efficacité de l’utilisation de ces amino-acides par l’organisme. L’idée selon laquelle il suffit de manger une tranche de bœuf de porc ou de poulet pour qu’elle se transforme en protéines dans votre corps est absurde. Les protéines animales restent animales, et ne deviennent pas des protéines humaines. Il faut comprendre le fonctionnement des amino-acides si vous voulez mieux connaître le rôle des protéines.

L’organisme ne peut pas assimiler les protéines telles qu’elles sont consommées. Elles doivent d’abord être digérées et décomposent en amino-acides qu’elles contiennent. Le corps peut alors utiliser ces amino-acides pour constituer les protéines dont il a besoin. Par conséquent, la valeur nutritive des protéines dépend des amino-acides qu’elles contiennent. Toutes les matières nutritives sont issues du monde végétal ; les animaux assimilent les protéines mais ils ne forment ni ne créent jamais de nouvelles sources de protéines, c’est à dire les huit amino-acides essentiels. Les plantes peuvent synthétiser les amini-acides présents dans l’air, la terre et l’eau, mais les animaux, y compris les être humains, dépendent des protéines végétales, soit directement, en consommant la plante, soit indirectement, en mangeant, l’animal qui as mange la plante. Il n’y a pas dans la viande d’acides amines essentielles que l’animal n’ait extraits des plantes, et que l’homme ne puisse lui aussi extraire des plantes. C’est pourquoi les animaux, très fort possèdent tous les protéines dont ils ont besoin. Ils les constituent à partir du grand nombre d’amino-acides présents dans les plantes qui forment leur nourriture. C’est également la raison pour laquelle, excepté en cas de nécessité absolu, les animaux carnivores ne dévorent généralement pas d’autres carnivores. Ils leur préfèrent instinctivement ceux qui se nourrissent de végétaux.

Il existe en tout vingt-trois amino-acides différentiels. Ils sont tous importants. En fait, quinze d’entre eux peuvent être produits par l’organisme, et les huit autres doivent être appelées « essentiels. Si vous consommez régulièrement des fruits, des légumes, des fruits sec, des graines ou des racines, votre organisme reçoit tous les amino-acides dont il a besoin pour constituer les protéines indispensables. En fait, vous ne risquez pas de souffrir d’une carence en protéines. Connaissez-vous quelqu’un qui souffre d’une déficience de protéines? Moi non plus.

Notre corps possède une infinie sagesse ils s’aient parfaitement comment s’assurer une production suffisante de protéines. Comment pourrait-il en être autrement ? L’organisme dispose d’un mécanisme remarquable qui lui garantit qu’un élément aussi vital que les protéines est produit régulièrement et avec abondance. Il s’agit de la réserve d’amino-acides.

Grâce à la digestion des aliments et au recyclage des déchets protéiniques, le corps possède tous les amino-acides qui circulent dans les systèmes lymphatique et circulatoire. Lorsque l’organisme a besoin d’amino-acides, il les retraits du sang ou de la lymphe. Ces amino-acides disponible constituent ce que j’appelle une réserve. La réserve d’amino-acides ressemble à une banque ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Le foie et les cellules effectuent continuellement des dépôts et des retraits d’amino-acides, en fonction de la concentration d’amino-acides dans le sang. Lorsque les amino-acides sont nombreux, le foie les absorbe et les garde en dépôt jusqu'à ce qu’ils soient nécessaires. A mesure que le taux d’amino-acid dans le sang baisse en raison des retraits effectués par les cellules, le foie remet en circulation certaines quantités d’amino-acides. Les cellules ont également la possibilité entreposer les amino-acides. Si le taux d’amino-acides dans le sang baisse brusquement ou si d’autres cellules ont besoin d’un amino-acides précis, les cellules remettrent également en circulation leurs amino-acides. La plupart des cellules de l’organisme synthétisent plus de protéines que ne l’exige leur survie, c’est pourquoi elles peuvent transformer leurs amino-acides en protéines et faire des dépôts dans la réserve d’amino-acides. Il faut comprendre le fonctionnement de cette réserve pour s’apercevoir que les protéines ne sont pas nécessaires dans l’alimentation.

La réserve d’amino-acides existe, et si vous le comprenez, vous pourrez vous libérer du mythe des protéines. Beaucoup d’études montrent qu’il n’est pas nécessaire de consommer des protéines a chaque repas, ni même chaque jour. Les recherches menées par E.S. Nasset et décrites dans la Revue mondiale de nutrition et de diététique indiquent que « le corps peut constituer tout amino-acides absent dans son alimentation en puissant dans ses resserves, a condition que la nourriture soit suffisamment varié )Quant aux huit amino-acides que l’organisme doit extraire de sources extérieures, et bien que les fruits et légumes en contiennent le plus grand nombre, certains fruits et légumes précis peuvent les apporter tous, ce sont ; les carottes, les bananes, les choux de Bruxelles, les choux, les choux-fleurs, le mais, les concombres, l’aubergine, les choux rouge, les pois, les pommes de terre, les courges, les patates douces et les tomates. De plus toutes les noix, les graines de tournesol et de sésame, les cacahuètes et les haricots secs contiennent également ces huit amino-acides. Les amino-acides utilisables par le corps humain sont beaucoup plus nombreux dans les végétaux que dans la viande.

Albert Einstein cite « Il me semble que le mode de vie végétarien, par ses effets purement physiques sur le tempérament humain, aurait une influence des plus bénéfiques sur la grande partie de l’humanité »

La question à se poser est la suivante ; l’être humain est-il conçu pour manger de la viande ? Toutes les données dont nous disposons indiquent qu’il n’existe aucune justification nutritive, physiologique ou psychologique permettant d’affirmer qu’il faut consommer de la viande. Cela mérite quelque explication.

Examinons tout d’abord les aspects nutritifs de la viande. Comme nous l’avons vu, le critère essentiel permettrant de juger un aliment est sans conteste sa valeur énergétique. Or les viandes n’apportent aucune énergie. L’énergie ait tiré des hydrates de carbone qui sont pratiquement inexistant dans la viande. Autrement dit, la viande ne procure pas de carburant a l’organisme. Les graisses peuvent procurer de l’énergie, mais elles doivent subir un processus de digestion plus long et moins efficace, et les graisses ne sont transformées en énergie que lorsque les resserves d’hydrates de carbone de l’organisme sont épuisés. Il faut comprendre que les graisses de l’organisme ne proviennent pas toutes des graisses de l’alimentation. Quand on consomme une quantité excessive d’hydrate de carbone, ils sont transformés en graisse et stockés dans l’organisme. Ainsi, le corps humain peut conserver et utiliser des graisses sans qu’il soit nécessaire de lui en fournir de grandes quantités dans la nourriture. Par conséquent, ont peut également considérer les dépôts de graisse comme une banque d’hydrate de carbone ou les dépôts et les retraits sont effectues en fonction de notre besoin. La graisse utilisable dépend donc, elle aussi de la consommation des hydrates de carbone.

Il faut par ailleurs considérer le problème des fibres. Dans tous les domaines de la santé, on constate l’importance des fibres dans l’alimentation. Entre autres les bienfaits, les fibres aident à prévenir la constipation et les hémorroïdes. Or la viande a une teneur en fibres pratiquement nulle.

Observons maintenant la disponibilité d’amino-acides dans la viande. ? Une chaîne d’amino-acides peut contenir de cinquante et un a deux cent mille amino-acides. Les amino-acides sont assez fragile. La chaleur de la cuisson en coagule ou en détruit un grand nombre, qui ne peuvent donc plus être utilises par l’organisme. Ces amino-acides inutilisables deviennent toxiques, ce qui aggravent le problème de poids, augmente les corvées de l’organisme, et nous prive d’énergie. Pour que les amino-acides soient utiles a notre organisme nous devrions manger de la viande crue, comme le font les animaux carnivores. Personne ou presque ne mange de la viande crue. La viande est également très riche en graisses saturées. Ces graisses ne peuvent en aucun cas fournir de l’énergie. Par conséquent du point de vue de la nutrition, la viande présente très peu d’avantages, voire même aucun.

Examinons maintenant les aspects physiologiques de la consommation de la viande. Les dents des carnivores sont toutes longues, acérées et pointues. Nous avons des molaires destinées à mâcher les aliments. En revanche, la mâchoire d’un carnivore se déplace uniquement de bas en haut, afin de déchiqueter et de mordre la viande. Nos mâchoires se déplacent latéralement pour mastiquer. La salive des carnivores est très acide et prévue pour la digestion des protéines animales; elle ne contient pas de ptyaline, une enzyme qui assure la digestion des amidons. Notre salive, au contraire est très alcaline et contient de la ptyaline pour digère les amidons. L’estomac des carnivores est une simple poche ronde qui secrète dix fois plus d’acide chlorhydrique que l’estomac d’un non carnivore. Notre estomac, quant a lui est de forme oblongue, de structure complexe et double d’un duodénum. Les intestins des carnivores mesurent trois fois la longueur de leur tronc, et sont destines à une évacuation rapide des déchets alimentaires. Nos intestins mesurent douze fois la longueur de notre tronc et sont destines à conservé les aliments assez longtemps pour que tous les nutriments puissent en être extrait. Le foie d’un carnivore est capable d’éliminer dix fois plus d’acide urique que le foie d’un non carnivore. Notre foie ne parvient à éliminer que de petites quantités d’acide urique. L’acide urique est une substance extrêment toxique qui peut perturber complètement notre organisme. Contrairement aux carnivores et ont la plus part des omnivores, l’homme ne dispose pas de l’urase des enzymes permettant de décomposer l’acide urique. L’urine des carnivores est acide. La notre est alcaline. La langue des carnivores est rugueuse. La notre est lisse. Nos mains sont parfaitement conçues pour cueillir les fruits sur les arbres, et non pour arracher les entrailles des carcasses d’un animal mort, comme le sont les pattes et les griffes des carnivores. Pas une seule faculté anatomique et l’être humain n’indique qu’il serait destine à déchiré, mordre et broyer la viande pour s’alimenter.Enfin l’homme n’est pas même équipé psychologiquement pour la consommation de la viande.

Vous est-il arrive de vous promener dans une belle foret, en emplissant vos poumons d’air pur et écoutant chanter les oiseaux ? Peut-être avez vous vu un écureuil passer devant vous. Dans ce cas quelle fut votre première impulsion en voyant l’écureuil ? Avez vous eu envie de bondir pour le capturer, de le déchirer de vos dents, et de l’avaler, en croquant ses entrailles, sa peau, ses os, sa chaire et en buvant son sang ? Puis de vous lécher les lèvres avec délices en remerciant la chance de vous avoir fait prendre ce chemin qui vous a permis de dévorer ce délicieux animal ? Ou bien votre première inclination en apercevant l’écureuil fut-elle de vous extasier sur la beauté ? je me demande combien il y aurait de végétariens sur terre si, pour manger un steak,si il fallait aller tuer de ses mains un bœuf sans défense, le dépecer, et le découper.